[18/04] Bonobo - Ten Tigers

Merde, je me suis encore endormi.

C'est toujours quand on a pas le temps qu'on découvre des perles.

[24/02] Cocoon - Sushi

Alors que le duo fait une pause a éclaté pour laisser place à des projets personnels, je crois qu'il est bon de se souvenir de Cocoon. Alors que My Friends All Died In A Plane Crash avait propulsé le groupe au sommet grâce à un cocktail guitare-ukulele-voix incarné par Chupee, le dernier (dans tous les sens du terme, donc) album de Cocoon se voulait plus mélancolique et recherché. Je viens de le redécouvrir, et j'ai flashé sur Sushi (j'aime bien cette idée de prendre pour titre un mot au pif dans les paroles). J'adore la suite de 6 accords, ce qui n'est pas commun, les groupes de pop respectant généralement ce que j’appellerais la règle de la Puissance De 2, à savoir d'écrire des boucles de 2, 4, 8 ou 16 mesures. Ensuite, les voix sont très belles, mais ça par contre on y est habitué avec Cocoon. Au final, Cocoon a revendu son ukulele pour s'offrir un peu plus de profondeur. C'est juste différent, est c'est aussi bon.

[17/02] Kendrick Lamar - Money Trees

J'ai vraiment souvent hésité à poster du rap, et souvent renoncé, de peur qu'au milieu du reste, ça paraisse déplacé. Mais ça y est, j'assume. J'écoute Kendrick Lamar en boucle depuis plusieurs mois, voilà. Le premier son auquel j'ai goûté était The Recipe, au fin fond d'un mix de funk de Breakbot (vraiment par pur hasard, donc), puis j'ai décortiqué un à un les albums du nouveau protégé de Dre. Au milieu de plein de sons super bien construits, il y avait Money Trees. Le comble, c'est que malgré la maitrise du MC, ce n'est pas le flow de Kendrick Lamar que je préfère dans ce son. Je l'aime en fait tout d'abord pour son instru langoureuse, encore une fois emplie de guitares à la Ratatat. Mais le moment dont je ne me lasse pas se situe à 4:00, quand débarque pour quelques secondes seulement une certaine Anna Wise dont, après recherche, je n'ai pas trouvé grand chose de similaire à ce que j'entends là sur la toile. Dommage, mais à suivre.

[15/02] Santigold - Disparate Youth

Les voix monotones de M.I.A, les nappes de guitares de Ratatat, un beat presque dubstep, des résonances de Kid Cudi, un refrain presque reggae: ce son regroupe me renvoie à une quantité phénoménale de références de mon univers. Ça a l'air plutôt connu, mais moi je connaissais pas, alors c'est posté!

 

[12/01] Portishead - The Rip

Portishead, je connaissais pas au delà de la façade médiatisée. Maintenant, je connais pas tellement plus, mais ce groupe me fait le même genre d'impression que Radiohead: Au départ, inconsciemment ou non, j'ai du mal à m'aventurer dans les albums de groupes que j'ai déjà entendu sur les ondes, de peur (souvent à tort) d'être déçu. J'avais fait la même erreur avec Radiohead donc, mais aussi John Butler (le barbu juste en dessous, là) ou même SOAD (qui eux s'éloignent un peu de l'idée que je me fais de ce blog... pour le moment!). C'est aussi que les chansons diffusées sont (trop) souvent parmi les moins bonnes: Si JBT était seulement Better Than, Radiohead seulement Creep, et surtout SOAD seulement Lonely Day, on serait passé à côté d'un tas d'albums délicieux. Pour Portishead, c'est pareil, ou presque, car Glory Box est vraiment bien comme chanson, mais après avoir écouté l'album le plus récent (Third, 2008), je trouve dans ce groupe de plus belles perles encore, comme The Rip. J'aime l'idée du bourdon au début qui me rappelle l'album Le Fil, de Camille. Puis la guitare bancale. Mais par dessus tout, c'est la montée à partir de 2:07 que je trouve géniale. Sur le même album, écoutez aussi Magic Doors, vous le regretterez sans doute pas.

[03/01] John Butler - Ocean

Comment j'ai pu passer à côté de ça?  

Presque 6 mois depuis la mise en ligne de cette vidéo et je ne suis pas encore tombé dessus? J'ai presque honte. Parcequ'Ocean est LE son de mes années lycée dont il dégage encore aujourd'hui la force et la douceur. Bien sûr, il y a la version originale, la plus belle pièce instrumentale qu'il m'ait été donné d'écouter, dont l'unique défaut est d'être d'une qualité sonore médiocre. Mais depuis de nombreuses années, John Butler ne la jouait plus en concert, du moins pas sous sa forme originelle. Le morceau, comme un fil rouge de la carrière de l'Australien (il dit lui même l'avoir composé alors qu'il jouait dans la rue), évolue avec les années, joué et rejoué, éprouvé et remodelé, à l'image de la guitare de son compositeur qui porte les cicatrices des coups qu'il lui porte. 

[15/12] Dirty Gold - California Sunrise

On rebascule aujourd'hui dans l'indie. J'entends résonner dans ce son des échos de Concrete Knives et d'Alt-J, et après avoir fait l'hiver hier, c'est plutôt au printemps que nous emmènent de nappes de flute à l'arrière plan. On ne tient pas non plus le son du siècle, mais c'est pas mal pour se mettre de bonne humeur!